THE GOLDEN PEOPLE
LUCAS LE TEXIER
Même quand on parle de collectif, on sait qu’il y a toujours un leader. Eh bien le voici. Lucas Le Texier, musicien depuis ses 15 ans. Plutôt : musicien par son père, mélomane par sa mère. Bassiste électrique dans des groupes de rock et de fusion, son amour pour le jazz manouche, le blues et tout ce qui existe avant l’emmène au conservatoire de Dijon où il fait ses armes. Le voici maintenant contrebassiste et fier de l’être. En 2019, la découverte de la jeune scène de jazz traditionnel de la Nouvelle-Orléans lui fout sa claque – on cause de TUBA SKINNY, du SHAKE ‘EM UP JAZZ BAND et du SHOTGUN JAZZ BAND. Résultat : il écoute, il relève. Il en parle pas mal aussi… Et il réunit les meilleurs musiciens pour l’accompagner. Bon, peut-être pas les meilleurs, mais en tout cas ceux qui y mettent leurs tripes, comme lui. Depuis, en plus de la contrebasse, il chante, fait du ukulélé, et s’occupe du booking du groupe. Quand on vous dit qu’il est investi.
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ANTONIN NEEL
Le couteau suisse des GC. Non pas qu’Antonin Néel ait acheté une grande voiture spécialement pour transporter le matos du groupe, mais pas loin… Pedigree : débutant le piano classique à 7 ans, il décide par la suite de se mettre au jazz. Le voilà qu’il se prend de passion pour ce dernier, collectionnant les relevés et les écoutes des maîtres (Hancock, Mehldau, Jarrett…). Il aime la musique exigeante comme son trio SEGMENT et les grosses formations comme sa FANFARE DU CONTREVENT. Ayant pratiqué la danse swing et participé à un éphémère groupe du genre – ALL YOU NEED IS SWING, rien que ça –, une forme d’attraction s’exerce entre la musique de la Nouvelle-Orléans et lui. On lui a demandé de jouer sur le marché avec nous un matin. Il a débarqué avec sa washboard et il n’est jamais reparti. Pis ! On lui a même filé un piano à roulettes pour qu’il joue stride directement dans la rue. Mais bon, c’est lui qui a la voiture.
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ARMELLE VERGUET
Apparemment tout le monde aime Armelle Verguet. Oui oui, tout le monde. Peut-être parce qu’avec sa maîtrise des sax soprano, alto, baryton et de la clarinette, elle impressionne un peu. Sans doute parce que cette diplômée de musique contemporaine, prof à Strasbourg, n’a jamais été la dernière pour participer à des projets divers et variés. D’ailleurs, elle n’a jamais vraiment suivi de formations de jazz : c’est à l’oreille, dans les bals, au gré des expériences qu’elle se forme. Mais c’est que ce serait presque énervant cette réussite ! En 2019, quand on lui propose d’intégrer un groupe de new-orleans (spoiler : celui des GC), à votre avis, elle a dit quoi ? Puis quand on lui a dit qu’elle devrait faire les allers-retours Strasbourg-Dijon pour jouer avec nous ici, qu’est-ce que vous croyez qu’elle a dit ? Et quand on lui a demandé de jouer tous les thèmes et d’apprendre 50 relevés, c’est encore oui ? Et ouais… Mais c’est pour la bonne cause car on sait tous que ça va rouler dès qu’elle commence à souffler.
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KARLOS MARCO
Quelle chance il a, ce Karlos Marco. Quand il n’est pas là, tout le monde le réclame. Allons, allons, il ne peut pas tout faire… Franco-espagnol, le violoniste des GC a commencé à Castellón de la Plana, avant d’atterrir à Vichy puis au conservatoire de Dijon. Classiqueux donc, avec une prédilection pour la musique de chambre, il est aussi très demandé dans les groupes de jazz manouche du coin. Nous, on sait pourquoi : inutile de vous dire qu’on l’envoie au charbon, notre Karlos. Avec son jeu très mélodique et grapellien, réadapté à la sauce Nouvelle-Orléans, il est notre secret weapon. Introduction, passages de chapeau, petits mots à la foule… Vous couplez tout ça avec le sourire franc et facile, le rire lumineux et la bougeotte légère, impossible de ne pas tomber sous son charme. Testé et approuvé.
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JEROME BILLAUD
Jérôme Billaud est du genre à faire les choses bien. Guitariste dès 6 ans à Troyes, puis au conservatoire de Dijon, département jazz. Il joue lui-même dans plusieurs formations qui rassemblent, pèle-mêle, jazz, pop, rock, funk (poke MANILA HAZE). Pas forcément évident de retranscrire le feeling nouvelle-orléanais quand on est guitariste jazz : oui, messieurs-dames, on ne joue pas de la musique new-orleans avec une pompe de jazz manouche ! Et ça, Jérôme le sait bien. Alors quand il s’est fait complimenter pour la justesse et l’authenticité de sa rythmique par rapport au style, il était un peu aux anges… Souvent rôle ingrat, la pompe est pourtant la clef de voûte de la musique des GC, le genre de truc dont on ne prête pas forcément attention mais qui manque instantanément quand elle est absente. À l’écoute et solide comme un roc, Jérôme s’assure que tout le monde se sente bien et que ça file droit. Avec le recul, ça paraît tout le contraire d’un rôle ingrat – tu vois Jérôme, qu’est-ce qu’on t’avait dit ?
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UGO LESPRIT
Voici Ugo Lesprit, l’homme qui ne sourit pas le mieux du monde (sur cette photo). C’est le petit dernier qui a débarqué et remplacé au pied-levé un soufflant, un soir. C’est aussi le vétéran de la troupe. Un vétéran pas si sage, car ce qu’on aime chez Ugo, c’est son énergie. Saxophono-accordéo-guitaro qui a décidé de faire chez les GC seulement de la clarinette, Ugo assure que tout le monde se trouve aussi dans le son de la Nouvelle-Orléans : le crade, le dirty, celui des premiers orchestres de rue. Car nous autres, on était sages, avec nos petits diplômes un peu prout-prout, bien fringués, pas trop exubérants… OK, c’était cool mais ça manquait d’un truc. Et paf ! Voilà Ugo, sa connaissance des vieux standards et sa musicalité qui ont permis aux GC de finaliser ce que nous recherchions dans l’esprit et le son. Promis, il sourit beaucoup plus qu’il ne le laisse paraître.
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